I. L’Empire et la
Restauration (1800-1830)
En 1804, Bonaparte devient Napoléon Ier ; c’est la fin du Consulat et le début de
l’épopée que connaîtra la France jusqu’en 1815. Dès 1805, il marche contre
l’Autriche et les russes qu’il vaincra à Austerlitz, ce qui lui permettra de
former la confédération du Rhin, refusée par la Prusse qui, avec le Royaume-Uni
et l’Empire Russe, le poussera à la vaincre à Iéna et atteindre Berlin en un
éclair, poursuivre sa route dans une Pologne partagée (Eylau, Friedland, 1807)
et atteindre l’apogée de l’Empire.
A Berlin, Napoléon déclare un blocus contre l’Angleterre, qui
n’attend, pour être mené à son terme, que la défaite de son dernier ravitailleur,
le Portugal. Mais l’Empire s’empêtre dans une guerre civile, longue et catastrophique,
en Espagne, après avoir mis Joseph sur son trône. Cependant l’Autriche sera
défaite à Wagram, dernière grande victoire, en 1809.
Deux colosses alors se partageaient l’Europe : la
France et la Russie, sans compter l’éveil des nationalités en Allemagne et en
Italie. Londres l’avait bien compris, et passive elle attendait. Les relations
entre les deux empereurs donc se dégradaient, affamées par les diplomaties
envers la Sublime Porte et le duché de Varsovie. En 1811, la guerre était
inévitable, et en 1812, la défaite épurée par l’hiver.
Après la chute de l’empereur en 1814, les Cents
Jours et la défaite de Waterloo, l’avènement des rois Louis XVIII et Charles X
marquera la Restauration de la monarchie constitutionnelle. La stabilité
politique favorisera alors les esquisses du progrès économique et
démographique : on assiste à la première récolte des fruits des inventions
du siècle précédent. C’est l’accession aussi du journalisme, du positivisme et
en général la mise en pratique de la pensée des Lumières.
II. Les trois
glorieuses et la monarchie de juillet (1830-1848)
En 1830, la conquête de l’Algérie ne pourra
redorer la couronne de Charles X, qui s’achèvera de se ternir quand il publia
les ordonnances visant à exclure les commerçants du droit de vote. Si la France
croit revivre 1793, sa bourgeoisie (Talleyrand, Thiers, Laffitte) choisit sans
attendre Louis-Philippe, dont la
relative tranquillité du règne sera mouvementée par des révoltes ouvrières
(Canuts, 1831), la censure et, dès 1840, par une période de stabilité, menée
par Guizot.
![]() |
Louis-Philippe, par Daumier |
![]() |
François Guizot |
Quelques années plus tard, alors que sévit la
crise économique, l’opposition réclame un abaissement du cens électoral. En
février 1848, la révolution « romantique » éclate et ses barricades
se multiplient. Cette fois, les républicains sonneront la victoire, et parmi
eux Lamartine. Mais celle-ci, fragilisée par les conflits entre socialistes et
conservateurs, sera de courte durée puisqu’en décembre 1851 le président de la
république, Louis Napoléon Bonaparte, comme son mandat arrivait à son terme, fait
son coup d’état accompagné d’une constitution approuvée par le peuple.
La presse est alors muselée, les républicains
et révolutionnaires déportés. Napoléon
III ouvre entièrement la France à l’industrie, à la finance, à la
communication — télégraphe, compagnies maritimes, chemins de fer — et, en 1853,
Haussmann perce Paris de nouvelles avenues. L’empereur annexe Nice et la Savoie
à la France, et forme l’empire colonial : la Kabylie, Suez, le Sénégal, le
Cambodge, etc. Dès 1858 on assiste à l’empire libéral : les grèves sont
autorisées, la presse relâchée. Mais lorsque l’empereur s’engage dans la
guerre, tout s’effondre contre une Prusse que personne ne connaît.
> Le monde d’Emile Zola,
les Rougon-Marquart est au second
empire ce que la Comédie Humaine de
Balzac est à la restauration.
IV. La troisième
république (dès 1871)
Après quelques mois, Thiers et l’Assemblée
nationale signent l’armistice, refusé par les révolutionnaires qui s’insurgent (la
Commune) un instant. Thiers, Mac-Mahon puis Grévy fondent la république,
poursuivie par un régime très instable qui voit naitre la laïcisation, la liberté
de la presse et syndicale, l’école primaire obligatoire. Le siècle se termine
avec la présidence de Waldeck-Rousseau.
Petits portraits de la
seconde moitié du XIXe siècle (tirés de Zola)
Argent et ville
La spéculation et le commerce (La curée, Au bonheur des dames)
L’atelier et la misère (L’assommoir)
Religion, travail et
campagne
Le
monde rural (La faute de l’abbé Mouret)
La
misère du nord (Germinal)
Le
monde paysan (La terre)
Zola, La curée, II, 1871
Saccard, prêt à tout
pour faire fortune, obtient de son frère un emploi à la mairie de Paris. De là,
il va spéculer sur les immeubles de cette ville que remodèlera le baron
Haussmann.
Le plan de fortune de l’agent voyer était simple et pratique.
Maintenant qu’il avait en main plus d’argent qu’il n’en avait jamais rêvé pour
commencer ses opérations, il comptait appliquer ses desseins en grand. Il
connaissait son Paris sur le bout du doigt ; il savait que la pluie d’or qui en
battait les murs tomberait plus dru chaque jour. Les gens habiles n’avaient
qu’à ouvrir les poches. Lui s’était mis parmi les habiles, en lisant l’avenir
dans les bureaux de l’Hôtel de Ville. Ses fonctions lui avaient appris ce qu’on
peut voler dans l’achat et la vente des immeubles et des terrains. Il était au
courant de toutes les escroqueries classiques : il savait comment on revend
pour un million ce qui a coûté cinq cent mille francs ; comment on paie le
droit de crocheter les caisses de l’État, qui sourit et ferme les yeux ;
comment, en faisant passer un boulevard sur le ventre d’un vieux quartier, on
jongle, aux applaudissements de toutes les dupes, avec les maisons à six
étages. Et ce qui, à cette heure encore trouble, lorsque le chancre de la
spéculation n’en était qu’à la période d’incubation, faisait de lui un terrible
joueur, c’était qu’il en devinait plus long que ses chefs eux-mêmes sur
l’avenir de moellons et de plâtre qui était réservé à Paris. Il avait tant
fureté, réuni tant d’indices, qu’il aurait pu prophétiser le spectacle qu’offriraient
les nouveaux quartiers en 1870. Dans les rues, parfois, il regardait certaines
maisons d’un air singulier, comme des connaissances dont le sort, connu de lui
seul, le touchait profondément.
Zola, Au bonheur des dames, XII, 1883
Le portrait bourgeois
de Saccard, qui sacrifie ses amours à l’argent, est nuancé par celui de Mouret,
patron du grand magasin le Bonheur des dames
et épris de Denise, une de ses vendeuses :
Non toujours, dans tous les comptoirs, dans les galeries de vente,
dans les salles, dans les magasins entiers ! Il allait de la soie à la
draperie, du blanc aux dentelles ; il montait les étages, s’arrêtait sur les
ponts volants, prolongeait son inspection avec une minutie maniaque et
douloureuse. La maison s’était agrandie démesurément, il avait créé ce rayon,
cet autre encore, il gouvernait ce nouveau domaine, il étendait son empire
jusqu’à cette industrie, la dernière conquise ; et c’était non, toujours non,
quand même. Aujourd’hui, son personnel aurait peuplé une petite ville : il y
avait quinze cents vendeurs, mille autres employés de toute espèce, dont
quarante inspecteurs et soixante-dix caissiers ; les cuisines seules occupaient
trente-deux hommes ; on comptait dix commis pour la publicité, trois cent
cinquante garçons de magasin portant la livrée, vingt-quatre pompiers à
demeure. Et, dans les écuries, des écuries royales, installées rue Monsigny, en
face des magasins, se trouvaient cent quarante-cinq chevaux, tout un luxe
d’attelage déjà célèbre. Les quatre premières voitures qui remuaient le
commerce du quartier, autrefois, lorsque la maison n’occupait encore que
l’angle de la place Gaillon, étaient montées peu à peu au chiffre de
soixante-deux : petites voitures à bras, voitures à un cheval, lourds chariots
à deux chevaux. Continuellement, elles sillonnaient Paris, conduites avec
correction par des cochers vêtus de noir, promenant l’enseigne d’or et de
pourpre du Bonheur des dames. Même elles sortaient des fortifications,
couraient la banlieue ; on les rencontrait dans les chemins creux de Bicêtre,
le long des berges de la Marne, jusque sous les ombrages de la forêt de
Saint-Germain ; parfois, du fond d’une avenue ensoleillée, en plein désert, en
plein silence, on en voyait une surgir,
passer au trot de ses bêtes superbes, en jetant à la paix mystérieuse de la
grande nature la réclame violente de ses panneaux vernis. Il rêvait de les
lancer plus loin, dans les départements voisins, il aurait voulu les entendre
rouler sur toutes les routes de France, d’une frontière à l’autre. Mais, il ne
descendait même plus visiter ses chevaux, qu’il adorait. À quoi bon cette
conquête du monde, puisque c’était non, toujours non ?
Maintenant, le soir,
lorsqu’il arrivait devant la caisse de Lhomme, il regardait encore par habitude
le chiffre de la recette, inscrit sur une carte, que le caissier embrochait
dans une pique de fer, à côté de lui ; rarement le chiffre tombait au-dessous
de cent mille francs, il montait parfois à huit ou neuf cent mille, les jours
de grande exposition ; et ce chiffre ne sonnait plus à son oreille comme un
coup de trompette, il regrettait de l’avoir regardé, il en emportait une
amertume, la haine et le mépris de l’argent.
Zola, L’assommoir, VI, 1876
Gervaise
Macquart, abandonnée par son mari Lantier, se marie avec Coupeau et parvient à
s’établir blanchisseuse grâce à un ami forgeron qui est amoureux d’elle et lui
prête de l’argent. Un jour, elle va le voir.
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Cormont, Forge, 1893 |
Mais un tapage de ferraille étouffa ce cri.
Gervaise alla au fond. Elle arriva à une porte, allongea le cou. C’était une
vaste salle, où elle ne distingua d’abord rien. La forge, comme morte, avait
dans un coin une lueur pâlie d’étoile, qui reculait encore l’enfoncement des
ténèbres. De larges ombres flottaient. Et il y avait par moments des masses
noires passant devant le feu, bouchant cette dernière tache de clarté, des
hommes démesurément grandis dont on devinait les gros membres. Gervaise,
n’osant s’aventurer, appelait de la porte, à demi-voix :
– Monsieur Goujet, monsieur Goujet...
Brusquement, tout
s’éclaira. Sous le ronflement du soufflet, un jet de flamme blanche avait
jailli. Le hangar apparut, fermé par des cloisons de planches, avec des trous
maçonnés grossièrement, des coins consolidés à l’aide de murs de briques.
Les poussières envolées du charbon badigeonnaient cette halle d’une suie grise.
Des toiles d’araignée pendaient aux poutres, comme des haillons qui séchaient
là-haut, alourdies par des années de saleté amassée. Autour des murailles, sur
des étagères, accrochés à des clous ou jetés dans les angles sombres, un
pêle-mêle de vieux fers, d’ustensiles cabossés, d’outils énormes, traînaient,
mettaient des profils cassés, ternes et durs. Et la flamme blanche montait
toujours, éclatante, éclairant d’un coup de soleil le sol battu, où l’acier
poli de quatre enclumes, enfoncées dans leurs billots, prenait un reflet
d’argent pailleté d’or.
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Degas, Les repasseuses |
Zola, La faute de l’abbé Mouret, I, XVI,
1875
L’abbé
Mouret est confronté à la vie et à la sensualité que sa profession doit fuir.
Et la journée entière entrait par les deux
fenêtres ouvertes. C’étaient, au loin, la chaleur des terres rouges, la passion
des grandes roches, des oliviers poussés dans les pierres, des vignes tordant
leurs bras au bord des chemins ; c’étaient, plus près, les sueurs humaines que
l’air apportait des Artaud, les senteurs fades du cimetière, les odeurs
d’encens de l’église, perverties par des odeurs de filles aux chevelures grasses
; c’étaient encore des vapeurs de fumier, la buée de la basse-cour, les
fermentations suffocantes des germes. Et toutes ces haleines affluaient à la
fois, en une même bouffée d’asphyxie, si rude, s’enflant avec une telle
violence, qu’elle l’étouffait. Il fermait ses sens, il essayait de les
anéantir. Mais, devant lui, Albine reparut comme une grande fleur, poussée et
embellie sur ce terreau.
Zola, Germinal, IV, VII, 1885
Travailleur
dans une mine, Etienne Lantier refuse la misère des mineurs, les poussant
d’abord à la grève. Inopérante, il veut les entraîner dans une révolte.
Il fut terrible, jamais il n’avait parlé si violemment. D’un bras,
il maintenait le vieux Bonnemort, il l’étalait comme un drapeau de misère et de
deuil, criant vengeance. En phrases rapides, il remontait au premier Maheu, il
montrait toute cette famille usée à la mine, mangée par la Compagnie, plus
affamée après cent ans de travail ; et, devant elle, il mettait ensuite les
ventres de la Régie, qui suaient l’argent, toute la bande des actionnaires
entretenus comme des filles depuis un siècle, à ne rien faire, à jouir de leur
corps. N’était-ce pas effroyable ? un peuple d’hommes crevant au fond de père en
fils, pour qu’on paie des pots-de-vin à des ministres, pour que des générations
de grands seigneurs et de bourgeois donnent des fêtes ou s’engraissent au coin
de leur feu ! Il avait étudié les maladies des mineurs, il les faisait défiler
toutes, avec des détails effrayants : l’anémie, les scrofules, la bronchite
noire, l’asthme qui
étouffe, les rhumatismes qui paralysent. Ces misérables, on les jetait en
pâture aux machines, on les parquait ainsi que du bétail dans les corons, les
grandes Compagnies les absorbaient peu à peu, réglementant l’esclavage,
menaçant d’enrégimenter tous les travailleurs d’une nation, des minions de
bras, pour la fortune d’un millier de paresseux. Mais le mineur n’était plus
l’ignorant, la brute écrasée dans les entrailles du sol. Une armée poussait des
profondeurs des fosses, une moisson de citoyens dont la semence germait et
ferait éclater la terre, un jour de grand soleil. Et l’on saurait alors si,
après quarante années de service, on oserait offrir cent cinquante francs de pension
à un vieillard de soixante ans, crachant de la houille, les jambes enflées par
l’eau des tailles. Oui ! le travail demanderait des comptes au capital, à ce
dieu impersonnel, inconnu de l’ouvrier, accroupi quelque part, dans le mystère
de son tabernacle, d’où il suçait la vie des meurt-de-faim qui le nourrissaient ! On irait là-bas, on
finirait bien par lui voir la face aux clartés des incendies, on le noierait
sous le sang, ce pourceau immonde, cette idole monstrueuse, gorgée de chair
humaine !
Il se tut, mais son bras,
toujours tendu dans le vide, désignait l’ennemi, là-bas, il ne savait où, d’un
bout à l’autre de la terre. Cette fois, la clameur de la foule fut si haute,
que les bourgeois de Montsou l’entendirent et regardèrent du côté de Vandame,
pris d’inquiétude à l’idée de quelque éboulement formidable. Des oiseaux de
nuit s’élevaient au-dessus des bois, dans le grand ciel clair.
Zola, La terre, I, II, 1887
Un père se rend avec sa
famille pour partager ses biens entre ses enfants…
Mais ce qu’il ne disait pas, ce qui sortait de l’émotion refoulée
dans sa gorge, c’était la tristesse infinie, la rancune sourde, le déchirement
de tout son corps, à se séparer de ces biens si chaudement convoités avant la mort de son père, cultivés plus tard
avec un acharnement de rut, augmentés ensuite lopins à lopins, au prix de la
plus sordide avarice. Telle parcelle représentait des mois de pain et de
fromage, des hivers sans feu, des étés de travaux brûlants, sans autre soutien
que quelques gorgées d’eau. Il avait aimé la terre en femme qui tue et pour qui
on assassine. Ni épouse, ni enfants, ni personne, rien d’humain : la terre ! Et
voilà qu’il avait vieilli, qu’il devait céder cette maîtresse à ses fils, comme
son père la lui avait cédée à lui-même, enragé de son impuissance.
– Voyez-vous, monsieur Baillehache, il faut se
faire une raison, les jambes ne vont plus, les bras ne sont guère meilleurs,
et, dame ! la terre en souffre... Ça aurait encore pu marcher, si l’on s’était
entendu avec les enfants...
Il jeta un coup d’œil sur Buteau et sur
Jésus-Christ, qui ne bougèrent pas, les yeux au loin, comme à cent lieues de ce
qu’il disait.
– Mais, quoi ? Voulez-vous
que je prenne du monde, des étrangers qui pilleront chez nous ? Non, les
serviteurs, ça coûte trop cher, ça mange le gain, au jour d’aujourd’hui... Moi,
je ne peux donc plus. Cette saison, tenez ! des dix-neuf setiers que je
possède, eh bien ! j’ai eu à peine la force d’en cultiver le quart, juste de
quoi manger, du blé pour nous et de l’herbe pour les deux vaches... Alors, ça
me fend le cœur, de voir cette bonne terre qui se gâte. Oui, j’aime mieux tout
lâcher que d’assister à ce massacre.
Sa voix s’étrangla, il eut un grand geste de
douleur et de résignation. Près de lui, sa femme, soumise, écrasée par plus
d’un demi-siècle d’obéissance et de travail, écoutait.
– L’autre jour, continua-t-il, en faisant ses
fromages, Rose est tombée le nez dedans. Moi, ça me casse, rien que de venir en
carriole au marché... Et puis, la terre, on ne l’emporte pas avec soi, quand on
s’en va. Faut la rendre, faut la rendre... Enfin, nous avons assez travaillé,
nous voulons crever tranquilles... N’est-ce pas, Rose ?
– C’est ça même, comme le bon Dieu nous voit !
dit la vieille.
Un nouveau silence régna,
très long. Le notaire achevait de se couper les ongles. Il finit par remettre
le canif sur son bureau, en disant :
– Oui, ce sont des raisons raisonnables, on est
souvent forcé de se résoudre à la donation... Je dois ajouter qu’elle offre une
économie aux familles, car les droits d’héritage sont plus forts que ceux de la
démission de biens...
Buteau, dans son affectation d’indifférence, ne
put retenir ce cri :
– Alors, c’est vrai, monsieur Baillehache ?
– Mais sans doute. Vous allez y gagner quelques
centaines de francs.
Les autres s’agitèrent, le
visage de Delhomme lui-même s’éclaira, tandis que le père et la mère
partageaient aussi cette satisfaction. C’était entendu, l’affaire était faite,
du moment que ça coûtait moins.
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